La pause au travail, voilà un sujet sensible ! L’employeur aimerait que le salarié n’en prenne pas trop, et il y a un minimum. Le temps légal est encadré par la loi : « Dès que le temps de travail quotidien atteint 6 heures, le salarié doit bénéficier d’un temps de pause d’au moins 20 minutes consécutives ». Si le temps de pause est naturellement pour subtenter ses besoins, s’alimenter, sociabiliser, il est nécessaire aussi pour se reposer et reprendre de l’énergie afin de pouvoir rester concentrer et performant pendant le temps de travail.
Il faut parfois lutter contre les idées reçues pour s’autoriser la pause, notamment pour instaurer au travail un temps ressource avec des techniques de sophrologie.
« Pour les personnes qui ont des tâches répétitives ou qui travaillent sur un écran, le corps et l’esprit ont besoin d’une pause toutes les quarante minutes. C’est une question de santé, elles sont nécessaires pour les yeux, pour l’équilibre psychique et pour éviter les troubles musculo-squelettiques. » (Pierre-Yves Sanséau, professeur en management des ressources humaines à Grenoble Ecole de Management).
Il est possible de recourir durant la journée, à des courtes pauses PRO avec des techniques basées sur la sophrologie, afin de mieux récupérer et activer son potentiel et ressources.
Voici 10 points que nous aimerions aborder pour lever les idées reçues sur les temps de pratique des pauses au travail…
1. La pause appartient au salarié, il en fait ce qu’il veut
Il faut tout d’abord avoir des temps de pause qui respectent le code du travail. Chacun est libre de faire ce qu’il veut de ses pauses, et doit pouvoir subvenir à ses besoins essentiels (dormir, manger, boire) et à son équilibre physique et psychique. Chacun aura donc ses propres pauses en fonction de ses besoins et de ses goûts. La pause peut être aussi utilisée avec une fonction sociale. L’entreprise a cependant son rôle à jouer sur le rythme, l’organisation et l’intensité du travail afin de permettre une meilleure concentration.
2. Je n’ai pas le temps de faire une pause
En êtes vous bien sûr ? Si vous avez besoin d’abattre beaucoup de travail, il faut rester concentré et performant. Et pour cela, bien gérer son énergie. Les pauses en Sophrologie permettent de suivre la méthode « des petits pas » des améliorations faites jour après jour. Un proverbe Zen nous enseigne « il faut méditer 20 minutes par jour, à moins que vous ne soyez trop occupé ; dans ce cas, méditez pendant une heure. » Plus la vie est agitée et active, plus il y aura de raisons de prendre quelques minutes de pause. La journée ne compte que 24 heures et nous avons l’art de les occuper. Beaucoup de gens affirment qu’ils accomplissent d’avantage de choses et se sentent plus productifs après une séance de pause ressource, car les exercices diminuent le stress et améliorent la concentration. Si, dans un premier temps, vous pensez ne pas arriver à libérer 20 minutes de votre temps, commencez par 2 ou 3 minutes, et augmentez peu à peu. Sans cela, vous risquez de vous décourager. D’autre part, suivre un programme vous donnant les bases techniques des pauses ressources en Sophrologie va permettre d’appliquer les méthodes de manière discrète, parfois sur des temps de moins d’une minute et mieux gérer son énergie.
Et d’autre part, reflechissez aussi si ce n’est pas le jugement des autres qui vous empêche de prendre des pauses… Avez-vous des pensées limitantes ? « On va me voir quand je ne fais rien » « je ne veux pas perdre mon temps », etc. Si vous apprenez à respecter vos besoins, vous gagnerez en potentiel, vous aurez beaucoup plus confiance en vous et vous aurez plus de chance d’aller vers la réussite. Cherchez un endroit où vous pouvez être tranquille pour réaliser vos pauses.
3. Mon esprit est trop agité, je suis incapable de méditer
C’est pas grave, on est tous comme ça ! Méditer ne constitue pas « ne penser à rien », il ne s’agit pas de bloquer les pensées. La méditation libère un moment pour les pensées, mais au lieu de les laisser libres et fo-folles, tourner en rond, s’éparpiller, la méditation, avec douceur et engagement actif volontaire, va juste accompagner le mental vers d’avantage de conscience et clairvoyance ; la voix intérieure ne se taira jamais complètement, mais pourra se calmer. La méditation est une pratique, qui ne fonctionne que si on la fait avec de l’entrainement, et de manière régulière. D’autre part les pauses en Sophrologie abordent aussi des techniques plus corporelles avec des respirations, des mouvements, des étirements, des auto-massages, etc. qui permettent de dénouer les tensions et agir en prévention des Troubles musculosquelettiques. Vous pourrez tester toutes les techniques et constater ce qui vous fait du bien.
4. Il faut porter des vêtements spéciaux
Pas de dress code. Vous pouvez faire des pauses, même avec quelques mouvements sans vous changer pour une tenue de sport. Les mouvements sont doux, il n’y a pas besoin d’être souple, vous serez à l’écoute de vous-même de ce que vous pouvez faire, comment vous le faites…
5. Je ne peux pas m’isoler, je travaille en open-space
Pas de soucis, vous pouvez faire certaines pauses discrètement en choisissant celles qui sont uniquement en audio et sans mouvement. Vous pouvez les faire dans endroit où vous pouvez rester assis ou debout sans bouger ni parler : train, bureau, banc public, musée. L’essentiel c’est de se sentir en sécurité, se sentir en confiance, et c’est mieux de ne pas être dérangé. Pour d’autres pauses, vous aurez besoin d’être dans un endroit tranquille, pour être en confiance, vous relaxer, ou pour bouger, avoir le possibilité de faire un peu de bruit (comme souffler fort). Pour les pauses en Sophrologie, il faut pouvoir faire une partie de l’entrainement dans un lieu tranquille quelques minutes par jour. Vous pourrez acquérir les techniques avec cet entrainement. En dernier recours, vous pouvez les faire dans les toilettes !
Une fois les techniques acquises vous pourrez en réaliser quelques unes très discrètement sans support, à votre bureau, ou même en réunion !
6. La pause cigarette me permet de voir mes collègues et discuter
Pas besoin de cigarette pour le prétexte d’une pause. Vous pouvez encore discuter avec vos collègues, il faut désolidariser le geste addictif de ce moment de socialisation. Prenez de nouvelles habitudes. Votre corps vous donnait des alertes de manque de nicotine, et vous lui donniez un coup de boost. Les pauses vont vous permettre de palier au besoin et de retrouver le peps pour la concentration.
7. Je ne pense pas à m’arrêter
Félicitation, vous êtes passionné par votre travail et capable d’une belle concentration. Mais veillez à ne pas vous épuiser ! Si vous n’y pensez pas, mettez-vous des rappels, des rendez-vous pour commencer la méthode. Nous vous proposons aussi un accompagnement pour vous aider à trouver les déclencheurs, et mieux ressentir les signaux d’alerte de votre corps.
8. Ma pause est pour me changer les idées, pas pour faire un effort
Après avoir assouvi les besoins vitaux, la fonction de la pause peut-être aussi de vous changer les idées. Laisser vos pensées vagabonder est aussi une bonne pratique de pause, contrairement à l’usage du smatphone.
Le premier bienfait des courtes pauses en Sophrologie en est la détente. C’est toujours ça de gagné ! Après avoir assimilé comment vous ressourcer, gagner du tonus ou mieux vous détendre, vous pouvez aussi choisir de vous entrainer pour avoir une meilleure concentration. Dans ce cas, vous pratiquerez des exercices qui demandent peut-être un peu plus d’effort, car pour s’améliorer, il faut dépasser sa zone de confort.
9. J’ai peur de m’endormir pendant les exercices
Méditation, visualisation et sommeil ont un point commun : la relaxation du corps et le ralentissement du métabolisme. Sur certaines pratiques, le fait de vous ralentir va provoquer le reflexe d’endormissement. C’est que vous en aviez besoin ! Avec l’entrainement, vous dormirez mieux la nuit et aurez moins besoin de rattraper, ou vous pratiquerez des siestes flash pour récupérer rapidement. Vous apprendrez aussi à mieux manier votre niveau d’éveil, et garder votre attention active.
10. Il faut beaucoup de temps de pratique pour en mesurer les effets positifs
Non, la récompense arrive bien plus vite, pas besoin de pratiquer des années, ni des heures. Plusieurs études montrent que la méditation apporte des effets sur la santé mentale et physique dès 8 semaines de pratique quotidienne. Vous pourrez constater que les exercices provoquent des bénéfices immédiats. En quelques semaines seulement, on peut obtenir plus de calme, équilibre, une meilleure santé et une plus grande capacité de concentration. Mais pour un changement fondamental, cela prendra un certain temps, c’est pourquoi nous vous proposons des formules plus accompagnées.
Source Image: icones8.fr, Taking-time-to-relax-and-unwind, Alexey Sokolov.