Nous sommes tous concernés, qui n’a pas des défauts d’attention ?

Quand faut-il s’inquiéter face à un enfant inattentif ?

Tous les enfants ne souffrent pas de troubles de l’attention. Chacun a son caractère, certains ne tiennent pas en place, d’autres sont rêveurs ou timides. En géneral, on est alerté par les résultats scolaires, parce que les parents sont très attachés à cela, portant une angoisse pour l’avenir de leur enfant à travers la réussite scolaire. Mais le comportement de l’enfant doit être préoccupant au-delà de ses résultats. Pensez à demander à l’enseignant et aux autres adultes ce qu’ils observent. Les pistes sont la faible estime de soi, la constante activité et impatience, l’étourderie, le manque d’autonomie et surtout, les comportements dangereux, l’épuisement ou le rejet de l’entourage (adultes et enfants), et que les symptômes durent depuis plus de six mois. Le diagnostic du Trouble de l’attention se fait par le pédiatre.

Comment peut-on, parent ou pédagogue, aider un enfant à être plus attentif ?

L’attention est une ressource rare, trop méconnue, mal comprise. Elle nous échappe, indocile, même avec la meilleure volonté. J’ai été choquée de constater que les temps d’attention des enfants chutaient de manière générale, et de la difficulté de les aider à se concentrer. Tout parent se sent responsable de ses enfants, de leur éducation, nous voulons le meilleur pour eux. Or l’attention, est entre les mains de chacun, à choisir quoi faire de cette clé subtile. Elle est au cœur de toutes les facultés, notamment celles d’apprentissage, celle du bien-être. Obtient-on une meilleure attention en obligeant son enfant avec des « il faut » ou des « tu dois » ? Les parents, comme je l’ai été moi aussi il y a quelques années, sont totalement démunis. Comprendre et agir me tiennent à cœur. Nous avons depuis la nuit des temps des techniques permettant d’exercer l’attention (sophrologie, yoga, massages, méditation, etc.) et cela peut se faire gratuitement tous les jours, chez soi ou n’importe où, et de manière agréable, ludique même. Pas besoin non plus de prendre un temps fou pour s’entraîner, juste un peu de rigueur et d’accompagnement sont requis.

Pourquoi soulever la question du rapport de l’adulte à l’enfant ?

Le stress des parents, pris par le travail, les problèmes du quotidien peut avoir un impact sur les enfants qui ont déjà du mal à se poser. Le stress est communicatif, et les parents zen ne sont pas forcément « calmants »… Je conseille toujours aussi aux parents de faire par eux-même une démarche permettant de mieux connaitre les techniques sophrologiques.

Une des clés, qu’on a pas toujours envie d’entendre, ou on ne se sent pas concerné, influençant poutant principalement l’attention de l’enfant, est le rapport que les adultes portent à l’enfant. Il n’est pas toujours facile d’envisager de « comment » on porte son attention à l’autre, la notion de présence. Se sentir aimé, sécurisé, et recevoir de l’attention est un des facteurs primordial. Il est possible de rétablir ce lien en faisant avec l’enfant des exercices de Sophrologie, qui l’aideront non seulement à entrainer l’attention de manière physiologique, comme un muscle, mais permettront aussi de construire un lien de confiance et d’attention.

Nous sommes tous concernés, qui n’a pas des défauts d’attention ? Quelles sortes d’exercices peut-on faire pour l’améliorer ?

L’intrusion des publicités, l’accès à la multiplicité des choix, le flot d’information s’immiscent dans le moindre interstice de notre vie quotidienne… L’abondance informationnelle dans laquelle nous vivons a une conséquence directe sur nos cerveaux. Nous ne pouvons donner libre cours aux pensées, les approfondir, ni contempler et savourer la beauté ou le bonheur. Pas étonnant que notre système attentionnel perde les pédales !

On peut chercher des excuses, constater qu’on vieillit, ou qu’on est fatigué, ou reconnaître être préoccupé… Les pertes d’attention sont un processus naturel, et nous montrent les limites de notre cerveau, et ses forces. Comment résister aux multiples attractions automatiques ? Je vais donner des clés pour capter et développer l’attention et la concentration. La sophrologie apporte une multitude d’exercices qui permettront d’améliorer visiblement les performances, mais aussi d’agir dans la globalité de l’équilibre. On réduit souvent la Sophrologie à une méthode de relaxation. Les techniques de relaxation en font partie pour aider le corps et le mental à se détendre, ainsi que la méditation, qui est devenue très à la mode ces derniers temps, permettant de prendre conscience des pensées. La Sophrologie englobe d’autres techniques permettant de prendre conscience du fonctionnement du corps, du mental et des émotions et de leurs influences, d’en avoir une approche holistique, par l’expérience.  L’attention, non seulement permet d’utiliser au mieux son potentiel, mais aussi détermine l’axe approprié, l’intérêt et la manière que l’on va porter à chaque chose, à soi, aux autres, à ce qui nous environne. Elle place l’être dans son autonomie, en toute conscience et dans un acte volontaire. L’apprivoiser permet de capitaliser son potentiel, prendre plaisir, développer son empathie et ses relations interpersonnelles.

Faire des exercices pour améliorer son attention ? Mais on n’a pas le temps !

Non, ce n’est pas chronophage, pas besoin de 2 heures de méditation par jour. Il n’y aura pas de recette miracle, mais bien gérer son attention permet de mieux s’organiser, être plus performant, et profiter de chaque moment. Prendre le temps d’exercer son attention, s’entrainer, pourra se faire au quotidien très naturellement, par de tous petits exercices « minute ». Et ceux-ci peuvent s’insérer très facilement dans l’emploi du temps quotidien.

Donc, prendre le temps de faire attention à son attention, va permettre de l’améliorer ?

Il faut tout d’abord appuyer de temps en temps sur la « touche stop ». Ralentir, savoir s’arrêter et porter attention à l’instant présent sont essentiels. L’acte d’attention mène à « prendre conscience » et permet d’aller au delà de la volonté de performance, face à nos motivations profondes et valeurs, de prendre du recul, et donner un nouvel élan à sa vie.

2 Conférences le 20 novembre à la Médiathèque de Montrouge

A 11H, Guider l’attention et la concentration de l’enfant, se porte sur la parentalité, pour aider l’accompagnement de l’enfant montrant des signes de défaut d’attention. L’adulte se retrouve souvent démuni face au comportement de l’enfant, un enfant qui ne tient pas en place, a du mal à se concentrer. Je propose de faire comprendre les cheminements du cerveau, afin de comprendre ce qu’est l’attention, quels sont les influenceurs, afin d’agir sur les comportements les plus problématiques.

A 15h, Trop dispersé, dépassé ? Améliorer son attention et sa concentration, concerne de l’ado à l’adulte, pour tous, tous ceux qui se sentent concernés par ce phénomène de l’attention qui perd les pédales. Que l’on soit trop sollicité, surmené, fatigué, l’attention nous joue des tours. Ce n’est pas facile de trouver des solutions pour rester attentif et bien vivre dans sa vie professionnelle ou familiale, dans un monde hyper connecté incitant le mode multitâche, et à aller toujours plus vite. Pourtant, quelques astuces et exercices sont à la portée de tous.

Places limitées. Réservation : 01 46 12 76 01

https://www.ville-montrouge.fr/agenda/736/494-conferences-de-camille-chenal.htm