On m’a raconté, un jour dans un musée devant la peinture La Sieste du moine, que Dali adorait faire des siestes éclair. Deux histoires circulent à ce propos et se mélangent, celle de la petite cuillère et la technique de la clé. Selon la première, Dali plaçait le manche d’une petite cuillère à l’intérieur de sa bouche, la partie bombée en dehors, un peu comme une pipe. Faire tenir ainsi cette petite cuillère demande de maintenir sa mâchoire serrée. Dali attendait alors que le sommeil arrive. À ce moment-là, les dents se relâchent et la petite cuillère tombe. Le bruit de la cuillère sur le sol le réveillait. L’autre technique, moins pénible, implique de tenir une clé dans sa main, juste au-dessus d’une assiette. Quand on s’endort, la main lâche la clé, qui tombe dans l’assiette. Le bruit réveille.
Les spécialistes vous confirmeront que le moment le plus reposant est cet instant d’endormissement : dans une somnolence, les pensées vagabondent, les rythmes respiration et cardiaque se ralentissent, les musclent se détendent. Pour remplir le réservoir de récupération, le temps idéal d’une sieste est un cycle court d’une vingtaine de minutes.
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