(à pratiquer en séance de sophrologie, ou en accompagnement parent-enfant)
K. Rowling propose dans Harry Potter une incantation magique pour affronter ses peurs.
L’apprenti sorcier se retrouve face à un épouvantard, dont le pouvoir réside en la peur qu’il provoque : l’épouvatard prend la forme de la peur. Evidemment, ce ne sera pas une petite peur facile à affronter, mais réellement, celle qui vous empoisonne, celle à laquelle vous n’avez pas encore trouvé de solution.
Que fait la baguette magique ?
« Ridikulus ! » Elle transforme l’objet de la peur de manière ridicule.
C’est ainsi que la personne dont on a peur (le prof sadique) va se retrouver affublé des vêtements de la grand-mère, l’araignée géante va se mettre à patiner avec des patins à roulette sur ses 8 pattes, … [exemples tirés du film].
On observe la peur, on prend du recul, et on en rit !
Ce principe fonctionne très bien, avec la peur des animaux, la peur des gens, la peur de l’avion… toutes les peurs identifiables.
Et si nous l’utilisions ? La sophrologie, c’est pas magique, mais le ressort utilisé dans cette incantation est réellement puissant : l’humour.
Dans Harry Potter, le professeur du cours de « Défense contre les Forces du Mal » propose un entrainement :
En hors du contexte de la peur (pour éviter la panique), à un moment choisi d’échange affectueux parent-enfant ou un moment d’apprentissage serein :
- Se concentrer sur sa peur [réfléchir : se remémorer, ouverture du dialogue intérieur, peser en soi « j’ai très peur de ça », ou finalement, « non, pas tant que ça, ah mais oui, ça, c’est quelques chose qui me touche… » en prendre conscience, la laisser vivre à l’intérieur de soi pour l’observer comme une bête curieuse. Cette première étape, peut se faire par le dialogue et s’appuyer par un dessin*.
- Pour désamorcer la suite habituelle des reflexes primaires de survie qui sont l’anesthesie qui inhibe toute réaction ou la fuite, on va proposer de rechercher les ressources en soi, le calme, en focalisant sur la respiration.
- J’attrape ma baguette magique** et je dis « Ridikulus », laisser venir instinctivement une situation qui va ridiculiser la peur.
Bien sûr l’imagination de l’un peut aider l’autre, l’idée étant de …provoquer le rire…
Pour la « peur du feu » c’est pas trop compliqué non plus : la baguette magique « Ridikulus » va agir comme le canon à eau des pompiers, en plus ce qui est amusant, c’est que l’eau sort avec tellement de puissance de la baguette, qu’elle va déranger tout le mobilier autour, et même projeter en arrière l’apprenti sorcier.
Quelques pistes pour la « peur du noir » ou la peur des « voleurs » : Se munir d’yeux laser qui permettront de toujours détecter ce qu’il faut, exemple : le voleur a un doudou dans sa poche, et sa maman va lui téléphoner là tout de suite de mettre son imperméable parce qu’il pleut, comme le voleur écoute toujours sa maman (même à 42 ans), il va mettre son imperméable, ce qui va faire du bruit, ce qui va réveiller un chien qui dort, qui va aboyer et alerter qui saura faire ce qu’il faut pour changer la situation (vous me suivez ?)
« Peur de l’eau » … transformer la mer en bouteille ou aquarium, assécher l’eau, faire pousser des nageoires…
Si vous manquez d’imagination, je fais la hot line dans les commentaires.