Moment des devoirs… Enfant déconcentré, excité. Qui n’a pas été confronté à un enfant refusant de faire ses devoirs ou les abordant de mauvaise humeur, ou ne tenant pas en place pour les faire ? Êtes vous à bout d’arguments et d’idées ?
Difficile de lui donner le goût du travail… Surtout si vous-même pensez ce moment comme une contrainte rébarbative. Ce moment peut-être un moment de bonheur privilégié avec votre enfant… Alors, changez de tactique… Soit vous déléguez, soit vous changez votre point de vue. C’est par l’humour et la surprise que vous pourrez utiliser son énergie, et ce moment peut vous réunir dans une complicité : celle de se respecter, d’apprendre à se connaître, et de progresser ensemble, et le jeu est le meilleur catalyseur que je connaisse.
Une règle d’or, avant « d’attaquer » les fameux devoirs, proposez lui un moment où il pourra vivre son énergie. Gérez votre temps, parfois un détour au square de quelques minutes permettent cette décharge.
Si elle n’a pas eu lieu, que tout ce que vous avez envie de dire c’est « calme toi ! », ne vous fâchez pas, respirez, et… réfléchissez à votre « plan surprise ». Souvent, ce qui marche le mieux, c’est d’accompagner son excitation, puis de la maîtriser et calmer peu à peu. L’important dans toute la démarche c’est d’accompagner l’enfant, c.a.d. entrer dans son jeu, jouer avec lui, faire les choses avec lui, pas de lui imposer « fait cela » (et pas vous).
Provoquez le rire, le défoulement.
- essayez de mettre de la musique et dansez ! Une musique entraînante et vibrante ! Dansez ensemble ! Chantez pourquoi pas !
- vous avez de l’espace, un beau couloir, autorisez une cavalcade avec un défi : courir à cloche pieds… etc.
Attendez de voir des signes visibles d’un changement dans son attitude : il remue moins, s’assoie, se roule par terre… Instinctivement, après l’action, son corps cherchera la relaxation.
Étape suivante, on calme le jeu
- à la fin d’un morceau, proposez ensuite d’écouter la musique (un morceau plus calme), assis confortablement…
- ou après la course, proposez de marcher à reculons, puis faites un concours de lenteur : marcher le plus lentement possible. Cela demande de la concentration, et est un des exercices incontournables de méditation.
Nous y voilà, là seulement, vous pourrez aborder la question des devoirs… Accompagnez le là aussi, s’il ne sort pas son cahier lui même, pour une fois, faites le, et laissez votre curiosité vous guider pour semer quelques virages dans votre stratégie : montrez que vous vous intéressez à ce qu’il a fait dans sa journée, posez des questions, plaisantez,… « Mais que vois-je quelle est cette petite fourmi dans la leçon de grammaire ? » Montrez que ce qu’il fait a de la valeur en étant concentré/e sur lui.
Exercice de concentration : vous pourrez alors proposer de faire le geste de l’infini(le 8 couché)
Prêt pour les « devoirs »… à tourner de manière positive et agréable. Si vous voyez que votre enfant fatigue et n’arrive pas au bout, essayez de les reprendre à un autre moment.
Cet article entre en collaboration avec les jeudis de l’éducation, par Wondermomes !
A lire, sur psychologies.com, le guide antistress des devoirs à la maison