Voici un petit conseil qui m’est venu à l’esprit suite à une question de ma nièce :
Une bonne règle pour ne jamais être malheureux, utiliser la contrainte comme élément de défi constructeur :
J’ai pas « ça », mais avec ce que j’ai, même les choses qui m’embêtent, qu’est-ce que je peux faire que j’aime ou qui peut me rend heureux ?
Vous verrez, la vie, et la joie de vivre ouvrira grand ses bras !
C’est valable pour les enfants comme pour les adultes ! Nous avons tous les jours une accumulation incroyable de contrariétés (les embouteillages, attendre quelqu’un, faire la queue, ne pas avoir l’outil idéal pour la cuisine, une maison pas comme il faut, devoir aller travailler, un collègue qui nous revient pas, mal au pied, que sais-je, je vous fais confiance pour continuer la liste).
On peut toujours transformer cette situation par le regard qu’on en a.
Exemples :
Dans les embouteillages, je reflechis et j’en profitte pour faire le point sur tout ce que j’ai à faire, ou j’écoute de la musique…
Pour les enfants qui désirent un autre jeu, on fait un petit tour des jeux qu’on a, on prévoit d’en vendre quelques uns et la place ce fera (et le budget) pour le nouveau ?
De mon côté j’ai eu un défi de parisienne : j’ai horreur du bus, du métro, et, pour aller au boulot, ça prend du temps, c’est galère, c’est inhumain. la gestion des foules, c’est comme de la plomberie, avec la bestialité en sus. Quand j’ai été obligée de subir mes 1h15 de transport par trajet, j’en ai profité pour compulser d’énormes romans, tranquille dans ma bulle. Je poussais un peu du coude quand on m’empêchait de tourner les pages, bref, la foule si proche, je l’ai éloignée de moi en me construisant mon monde imaginaire de papier. Enfin du temps pour lire ! Certes, parfois dans des situation rocambolesques, debout le livre au dessus des autres têtes…. J’ai fini par monter une station avant, pour avoir plus de chance d’avoir une place assise…
Puis vint le changement. Maintenant plus proche du travail, il m’est possible de faire 45 minutes de bus (souvent debout, horaires non fiables) ou du vélo (30 min, ponctualité assurée, mais le mauvais temps corse le slalom entre les voitures). OK c’est pas drôle le vélo dans la ville, mais je gagne 1 heure de sport par jour et la conscience tranquille d’agir pour la planète et pour moi.
Je n’aurais pas eu le temps de programmer une heure de sport dans mon planning quotidien. La contrainte me sculpte la ligne et un coeur de sportive !
Créer sa vie, c’est la vivre pleinement.
Et vous comment avez-vous transformé vos contraintes ? Commentez !