Pratiquer de manière autonome, tous les jours quotidiennement :
C’est possible de pratiquer, partout, n’importe quand.
Une habitude se change en au moins 3 semaines. Les cellules de notre corps changent en 3 mois et demi. Il faut se donner du temps pour le changement, s’accrocher, parfois s’aider des autres ou des moyens techniques que nous avons. Pratiquer en séance, c’est bien, pratiquer tous les jours, c’est une hygiène de vie. Dompter sa volonté est le plus difficile, croyez-en mon cerveau hyperactif, toute ma mauvaise foi et excuses à la noix. J’en ai eu des tonnes. C’est plus facile de partir dans un mode « automatique », de se laisser vivre, que de se prendre en main, et de se donner une rigueur de pratique.
Voici quelques pistes pour pratiquer seul. Pour garder le bénéfice des séances, il est indispensable de continuer à pratiquer individuellement et ce n’est pas si compliqué que ça :
La première chose à faire, c’est d’y penser. Et, plusieurs fois par jour, tout simplement de fermer les yeux et essayer d’analyser dans quel état vous êtes : calme, agité, préoccupé, tendu, ou ?, etc. Ce sont ces petites répétitions qui vont permettre de se détendre et d’agir en toute conscience sur le long terme.
Ensuite vous disposez d’une quantité infinie de petits exercices à réaliser, refaire ceux que vous avez fait en séance, et piocher dans ceux qui sont publiés sur ce site.
Ou tout simplement essayer de calmer le mental. Et pourquoi pas méditer ?
Mais de même qu’on ne s’improvisera pas marathonien en suivant des cours sur internet, il faut prendre aussi en compte de multiples facteurs pour bien individualiser la pratique, car la sophrologie présente de très nombreux outils à composer au cas par cas. La supervision d’un sophrologue peut se révéler nécessaire pour analyser les problématiques personnelles, donner les bases des techniques et les adapter en fonction des besoins et de l’évolution.